Pour le commun des mortels, e-commerce est synonyme de vente en ligne. Ce n’est pas faux, mais le e-commerce est bien plus subtil et comporte plusieurs facettes. Dans cet article, je vous propose une introduction au e-commerce, et vous en dévoile les subtilités !

Définition du e-commerce

Selon la définition de Wikipédia, le e-commerce (ou commerce électronique, commerce en ligne, vente en ligne ou encore cybercommerce) est “l’échange pécuniaire de biens, de services ou d’informations par l’intermédiaire de réseaux informatiques, notamment Internet.”

Pour simplifier, ce sont des transactions commerciales à distance qui peuvent exister grâce à internet. Le paiement est dématérialisé et géré par des moyens électroniques. À l’inverse du commerce traditionnel (la vente en boutique physique, appelée aussi “commerce de proximité”), le e-commerce permet de toucher des clients partout dans le monde. 

Grâce au e-commerce, il est donc possible d’ouvrir une boutique en ligne sur votre site internet, et de vendre à distance vos produits à des clients en Bretagne, en Italie, au Pérou, au Vanuatu… Du moment qu’ils possèdent une connexion internet ! 

Les différentes formes de e-commerce

Il existe plusieurs formes de e-commerce. Il est possible de les classer en deux catégories : 

  • Selon le type de clients : qui sont les acheteurs, et qui sont les vendeurs
  • Selon le business model : de quelle manière vous allez gagner de l’argent 

Le e-commerce selon le type de clients

Chaque produit vendu en ligne (et en boutique physique, en l’occurrence) a pour cible un type de client spécifique. 

Par exemple, une boutique de vêtements peut avoir pour cible le grand public. Mais une autre boutique de vêtements peut quant à elle se spécialiser dans la vente de vêtements et équipements de travail, et cibler les professionnels – donc les entreprises. 

Voici les quatre formes de e-commerce les plus courantes : 

  • B2C : Business to Consumer

Les entreprises vendent à des consommateurs directs. Il s’agit de la forme de e-commerce la plus courante. Ce sont par exemple les coiffeurs, les boulangeries, les magasins de bricolage grand public, etc. 

  • B2B : Business to Business

Autrement dit, les entreprises qui vendent à d’autres entreprises. Il peut être question des banques ou assurances dont les clients sont des entreprises ; ou encore d’un magasin à l’instar de Métro qui vend du matériel de restauration à des professionnels. 

  • C2C : Consumer to Consumer

Les consommateurs vendent des biens ou des services à d’autres consommateurs directement – de particulier à particulier. Ce genre de modèle existe sur des plateformes comme Le Bon Coin, Vide Dressing, ou même Ebay. 

  • C2B : Consumer to Business

Dans ce cas de figure, les particuliers proposent leurs services à des entreprises. Bien souvent, ce sont des freelances qui vendent leur savoir-faire sur des plateformes de type Malt ou Freelances.com 

Le e-commerce selon le business model 

Le e-commerce peut fonctionner de plusieurs façons : il est possible de le classifier selon la manière de générer des revenus. 

  • vente de ses propres produits

C’est généralement ce que l’on a en tête lorsque l’on pense à un site e-commerce : une boutique décide de lancer son site internet et de créer une plateforme marchande pour pouvoir y vendre ses produits. Une bonne manière pour les boutiques physiques de conquérir de nouveaux clients, générer plus de ventes et faire décoller leur chiffre d’affaires !

  • vente de services

Des entreprises ou des particuliers peuvent vendre des services en ligne : du coaching, des formations, des cours particuliers. 

  • affiliation

Il s’agit de la vente de produits qui ne vous appartiennent pas, en échange d’une commission. Si vous êtes affilié Amazon pour le dernier livre de Stephen King par exemple, vous pouvez faire la promotion du roman auprès de vos proches ou bien sur vos réseaux sociaux. Les personnes intéressées seront redirigées sur Amazon, là où se fait l’achat, et vous toucherez une commission pour chaque vente. 

  • dropshipping

Le dropshipping est une alternative au e-commerce. Ici, trois parties entrent en jeu : le distributeur, le fournisseur, et l’acheteur. L’acheteur effectue ses achats sur le site marchand du distributeur. Le distributeur fait ensuite remonter l’information au fournisseur qui se charge de l’expédition, de la gestion des stocks et du SAV. Le distributeur n’est qu’un intermédiaire qui touche une commission pour chaque vente. 

Attention à ne pas confondre affiliation et dropshipping : dans le cas de l’affiliation, le vendeur n’a pas de site e-commerce – il fait seulement le lien entre le site vendeur et l’acheteur. Dans le cas du dropshipping, le distributeur a son propre site marchand et vend directement aux clients des produits qui sont stockés et gérés par son fournisseur. 

  • marketplace

La marketplace est un site e-commerce multi vendeurs. L’intérêt est double : 

  • les vendeurs bénéficient de la renommée des autres marques présentes sur le site pour attirer des clients. Le trafic du site est plus important et les ventes plus nombreuses. 
  • les clients peuvent acheter les produits de plusieurs marques différentes sur un seul et même site.

Les formes de e-commerce sont très diverses, et toutes comportent des avantages et des inconvénients. La création d’un site marchand pour une marque est un atout certain et doit faire partie d’une stratégie marketing bien ficelée ! 

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